Archives Mensuelles: mai 2013

C’est un garçon !

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Oui, c’était un garçon mais ce n’est pas moi qui l’ai eu. Je voulais juste partager avec mes chers lecteurs le cadeau que j’ai fait – en couture, bien évidemment – pour le plus jeune marmot d’un de mes amis. Les patrons ne sont pas à moi – le chapeau c’est un projet très sympa qui s’appelle « He’s all boy »  qui à mon voir détruit le mythe selon lequel il est moins intéressant d’habiller des petits garçons que des petites filles – et les chaussures viennent d’ici. Les deux sont en anglais.

Le gamin ne les a pas encore portés car il est encore trop petit (ou c’est moi qui ai mal calculé la taille) mais je suis bien curieuse du résultat.

Toutes les pièces, ainsi que leurs doublures, ont été faites avec des vêtements récupérés aux puces – un vieux pantalon d’homme, un vieux tshirt (à l’intérieur du chapeau), des vieux pyjamas en polaire (à l’intérieur des chaussures).

J’ai encore des doutes sur mes instincts maternels, mais je pense que je ne suis pas une si mauvaise tata que ça…

Transformation de t-shirts – la robe Science (robe trapèze)

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MISE À JOUR DU 01/07: j’ai un peu changé la robe Science; la nouvelle version est ici.

J’ai remarqué qu’une des principales recherches attirant des lecteurs à ce petit blog a rapport à la transformation de t-shirts pour en faire des robes. J’en ai déjà montré quelques-unes ici et ici; j’ai également parlé de la réutilisation de t-shirts pour en faire d’autres t-shirts; et là je montrerai encore deux autres modèles de robes nés de l’immense pile de vêtements rejetés par M. Tites Mains.

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La première est une robe « trapèze » de construction très simple dont je donne le pas à pas ici. Je parlerai de la deuxième dans mon article détaillé sur les t-shirts dans un proche avenir, mais ce n’est pas difficile de le déduire…

1. Choisissez deux t-shirts dont la couleur aille bien ensemble. L’idéal est que celui du « haut » ait une image qui vous plaise ou une belle couleur sans image du tout, et une couleur neutre et pas d’image pour celui d’en bas. J’ai choisi ce t-shirt « Science » auquel j’ai sauté dessus au moment même où M. Tites Mains a fait mention de s’en débarasser (il a même des petits trous dedans…), puis un t-shirt blanc simple qui avait juste un petit logo sur la poitrine (morceau qui ne serait pas utilisé).

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2. Choisissez un haut qui vous aille bien, surtout au niveau des épaules, et utilisez-le comme guide pour tracer le haut de la robe. L’idéal est de le faire sur une moitié du t-shirt (au pli) pour que les deux côtés soient bien symétriques. Tracez le devant et le dos séparément de préférence (ici ça n’a pas été nécessaire car ils étaient presque identiques).

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Vous remarquerez que dans mon tracé j’ai élargi un peu les côtés à partir de l’épaule, traçant une ligne presque droite (avec une légère courbe pour la taille, histoire de ne pas créer une impression tubulaire du corps) jusqu’au bout du t-shirt pour créer le format trapézoïdal.

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3. Ajoutez les coutures (environ 2cm), coupez et épinglez les côtés et les épaules. Bâtissez et enfilez ce haut. Mesurez sur votre corps la longueur désirée pour la jupe. Marquez aussi les modifications nécessaires (largeur, ligne de taille etc.) et faites-les. Puis fermez la robe à la machine.

4. Ensuite, mesurez l’ouverture du cou et des emmanchures avec le mètre ruban.

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Nous allons utiliser les manches du t-shirt originel pour les finitions. Ouvrez-les à la couture et coupez-les en tranches d’environ 3cm de largeur, comme montré:

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5. Pliez ces bandes en deux dans le sens de la longueur, repassez et épinglez-les sur l’endroit à la ligne du cou et aux emmanchures du haut de la robe, en tirant légèrement sur les rubans (en effet ils doivent être environ 1/4 plus courts que les ouvertures pour bien se placer sur le corps. Je ne l’ai découvert que trop tard, du coup mes finitions sont un peu béantes).

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6. Retournez les finitions vers l’envers et surfilez à 3mm du bord. J’ai utilisé du fil contrastant (surtout car je n’avais pas de fil rouge…).

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7. JUPE: Sur le deuxième t-shirt, mesurez deux fois la longueur de la jupe (i.e., pour une jupe de 20cm, mesurez-en 40cm, plus 2cm pour la couture) et coupez, en préservant l’ourlet original du tshirt. Ouvrez la latérale.

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Puis, pliez ce morceau en deux dans le sens de la hauteur; vous aurez ainsi une longue bande avec la longueur voulue pour la jupe. De cette manière  la jupe sera « doublée », ce qui crée une ligne plus élégante à la robe (en la tirant vers le bas). Passez un surfil en suivant la couture de l’ourlet du t-shirt (dans la même couleur ou une couleur contrastante) pour tenir les deux morceaux en place.

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ATTENTION: La longueur de ce morceau de tissu ne sera peut-être pas suffisante, ou ce sera trop grande, pour votre corps. Mesurez le bas du haut de la robe et si nécessaire, rajoutez un morceau à la jupe ou réduisez-la.

8. Finalement, divisez la jupe en 4 sur les lignes de couture et faites le même sur le t-shirt, en marquant des points discrètement à la craie.  Épinglez-les endroit sur endroit en faisant coïncider les quarts.

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N’oubliez pas que la couture de côté de la jupe doit coïncider avec celle du t-shirt, de préférence du côté gauche.

9. Enfilez la robe pour voir si tout va bien (surtout la longueur de la jupe), faites les corrections nécessaires, cousez et surfilez la jupe sur la couture d’ourlet originale du t-shirt.

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Et c’est tout. Mes photos ne sont pas géniales car la robe est mal mise sur le mannequin et pas repassée; je m’en excuse. Mais je vous promets que l’effet final n’est pas mal du tout… Voici une vue de côté, pour montrer comment elle embrasse les formes (c’est confortable comme tout) :

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J’espère que ce petit tuto soit assez clair; n’hésitez pas à m’envoyer vos doutes dans un commentaire!

MISE À JOUR DU 01/07: j’ai un peu changé la robe Science; la nouvelle version est ici.

La couture est en Vogue

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Il y a une chose que vous devriez savoir sur ma famille : ma marraine a été couturière chez Vogue dans sa jeunesse. Et oui, la vie n’est pas juste… Dommage que je l’ai découvert un peu tard ; elle vit beaucoup trop loin (et malheureusement elle est beaucoup trop malade en ce moment) pour pouvoir m’apprendre des secrets du métier.

Mais Vogue c’est toujours Vogue. Et c’est presque par hasard que je suis tombé sur le site http://voguepatterns.mccall.com/ exactement dans la semaine où ils faisaient une mega promo : les patrons qui coutent normalement $20 étaient vendus par juste $3,88 chaque ! Inutile de dire que je me suis fait plaisir… Bien sur, les frais de port sont chers, ce qui a fait qu’à la fin mes patrons ont couté environ 10 dollars chaque – mais franchement ça vaut la peine car c’est du Vogue par un prix de Burda (rien contre Burda, je trouve qu’ils font des trucs pas mal aussi).

J’ai reçu mon paquet aujourd’hui. Voici mes choix :

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Mes critères pour le choix ont été :

1) des créations originales mais que j’aurais quand-même envie de porter

2) des modèles que je n’aurais pas pu créer moi-même (faute de connaissances), avec des détails architectoniques et des techniques encore inconnues pour moi

3) des vêtements pour des occasions spéciales – dans ce cas, des robes.

L’exception à ces règles est le petit manteau, que j’ai trouvé adorable et dont j’ai besoin pour la mi-saison (mon ancien petit manteau a été oublié dans un taxi à la fin d’une soirée tellement mémorable que je ne m’en souviens de rien). Ma prof de couture va m’apprendre à lui créer une doublure, vu qu’elle n’est pas incluse dans le patron (ce que je trouve impardonnable pour n’importe quel manteau).

Comme je suis au milieu de ma démarche de production de pièces simples pour tous les jours, ces patrons de robes vont surement rester un bon moment dans un tiroir en attendant leur tour d’être produits. Mais c’est déjà rassurant de savoir qu’ils seront là pour moi quand je voudrai !

Pour être informé des promotions sur les patrons Vogue (et plein d’autres), je suggère de vous inscrire sur la newsletter du site.

Je fais des tshirts : Le monde est à moi !

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En nettoyant mon garde-robe récemment je m’en suis rendu compte – et pas pour la première fois – que, comme beaucoup de femmes, j’ai beaucoup trop de fringues, mais au moment de m’habiller je n’ai jamais rien à me mettre dessus.

Dans mon cas au moins, la raison en est très simple : j’ai beaucoup de robes habillées et pas assez de pièces basiques, à porter tous les jours. Du coup, à chaque fois qu’il me faut aller dans un endroit informel – le supermarché, chez un ami, au cours de couture – je suis réduite à porter toujours les mêmes vieilles fringues que tout le monde a déjà vu mille fois car je manque de variations. En prime, M. Petites Mains change rarement de son uniforme de jean+tshirt, ce qui rend mes pauvres belles robes encore plus déplacées quand on sort avec des amis juste pour boire un verre ou quelque chose comme ça.

Je souffre aussi d’un autre défaut commun à beaucoup de femmes qui apprennent la couture : nous ne voulons faire que des belles fringues. C’est tellement simple et pas cher d’acheter des tshirts que personne voudrait perdre quelques heures de sa vie pour en fabriquer. À cause de ce genre de pensée, j’ai longtemps méprisé les tutos sur internet qui montraient aux les apprenties couturières comment faire des tshirts – même si c’est exactement ça qui manquait à mon garde-robe, et même si je trouve difficile de trouver dans le commerce des produits qui m’aillent bien, avec une certaine qualité et un prix juste.

Mais depuis quelques semaines je me dédie finalement à changer cette situation. J’ai trouvé des beaux jerseys, bien légers comme je les aime, et je veux les transformer en petits hauts pour la vie de tous les jours.

Bien sur, coudre avec des jerseys n’est pas évident – tout le travail de création du patron, de coupe et de couture est différent par rapport aux tissus non-extensibles. Ainsi donc, pour m’entrainer j’ai encore une fois ouvert ma malle de Mary Poppins pour en sortir les vieux tshirts de Monsieur – j’en ai un stock assez important en ce moment et c’est toujours bien d’en utiliser quelques-uns. En plus, si j’en gâchais dans le processus ce n’était pas très important.

Mes premiers tshirts sont donc des cousins du monstre de Frankenstein ; tandis que ce malheureux était construit avec des morceaux de gens morts, mes tshirts sont faits avec des morceaux de tshirts morts. En certaines occasions j’ai profité de l’image imprimée sur la pièce, en d’autres juste du tissu car la couleur me plaisait.

Mon patron basique a été dessiné  ayant pour base ce tutoriel (en anglais) chez madmim.com et il me va tres bien, quoiqu’il manque encore quelques ajustements (surtout sur les manches, mais j’y arriverai!).

Voici quelques photos de mes premières créations, que j’espère pouvoir expliquer en plus de détail dans des billets futurs !

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Sac à tarte

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Finalement, on est arrivés à la saison des piqueniques ! Pour fêter ça, voici une suggestion de tuto facile, qui vous aidera dans la tâche de transporter des quiches et des gâteaux faits par vos petites mains dans les parcs, berges et terrasses de votre région…

Le sac à tarte

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Pas de tarte dispo sur le moment

Pas de tarte dispo sur le moment

C’est tout simple et tout bête: deux rectangles de tissus contrastants, puis deux bandeaux pour les poignées…

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Le sac à tarte est beau dedans et dehors, extrêmement pratique et parfait pour vous-même ou pour offrir en cadeau à vos copines, mères, tantes, grand-mères, épouses ou leurs équivalents masculins (enfin, pas M. Tites Mains, vu que la dernière fois qu’il a essayé de faire la cuisine il a brulé le lait !).

Le tutoriel complet est sur le blog « Un petit bout de fil » ! Joyeux printemps à tout le monde !