Archives de Catégorie: Créations originales

La toute première jupe

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Ma prof de couture, Yvette, a un rituel de passage pour celles qui débutent à ses cours. Ce rituel s’appelle « jupe corolle ».

La jupe corolle est on ne peut plus simple: juste un demi-cercle, ou 3/4 de cercle, ou un cercle complet, avec un trou au milieu aussi grand que la taille (ça faut le calculer, tant pis pour toi si tu fuyais ton cours de math) et une fermeture éclair sur le côté gauche (le côté du chauffeur).

C’est tellement simple que chacune invente des moyens pour la compliquer un peu – on y met une doublure, on choisit des tissus à la con que la machine à coudre n’est pas capable de travailler, on y rajoute une boutonnière… La mienne est celle-ci:

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La jupe est doublée du même tissu (aujourd’hui j’aurais choisi quand-même une autre couleur…) et la doublure a reçu une bande de tulle pliée en deux (cela évite les bords coupants qui détruisent nos beaux bas de soie) et froissée, faisant une impression de tutu et créant du volume. Voici un détail:

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Au-dessus, on voit la jupe « externe », et au-dessous la doublure avec le tulle. Ce dernier a été attaché à la jupe avec un biais, pour éviter une couture inconfortable contre le corps:

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(je suis tellement paresseuse que je n’ai même pas retiré le fil de fronce, voyez-vous).

Le projet n’est pas compliqué, mais comme la couture est un art lent et détaillé, et comme en plus je n’avais pas encore de machine à coudre et juste un cours par semaine pendant la période scolaire, cette jupe m’a pris au moins quatre mois de ma vie. Mais ça a valu la peine, je pense.

La robe double redessinée

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J’ai parlé antérieurement de la robe double. Elle est entièrement coupée et prête pour le montage. Mais comme mon expérience est assez limitée, j’ai pris la dure décision d’attendre encore presque deux mois (aïe!) et de la reprendre à la rentrée des vacances, avec l’assistance de ma prof de couture.

Pour passer le temps, j’ai refait le dessin de la robe à la lumière des concepts appris lors de l’Atelier Mod’Éthique:

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Bien mieux, non? J’espère avoir bientôt une belle photo de la robe finie, j’en ai hâte!

Figurines: Cyrano de Bergerac

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Quoi offrir à quelqu’un qu’on connait depuis pas très longtemps mais qu’on apprécie profondément? Voici le dilemme auquel j’avais été présentée lors du premier Noël passé auprès de Monsieur Tites Mains. Ce ne serait pas assez de lui acheter un cadeau générique (et pour être sincère je ne nageais pas dans le fric à l’époque, COMME C’EST LE CAS MAINTENANT).

J’ai donc décidé de faire moi-même mon cadeau. Ce n’est pas une idée nouvelle – pour des amis et copains, j’avais déjà fait des poupées en tissu, écrit des livres, enregistré des chansons, fait des boîtes de gâteaux and so on and so on. Je vous épargnerai mon processus de décision, en vous disant seulement que j’ai arrêté mon choix sur une figurine de Cyrano de Bergerac (un vieux favori de mon cher ami, qui connait le monologue du nez par coeur…)

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« c’est un roc ! … c’est un pic… c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule ! »

Début novembre, j’ai commencé le travail: création d’une structure (en fil de fer, papier-pâte et scotch blanc), sculpture du visage et des mains (en argile auto-séchante), peinture (acrylique)… et, bien sûr, la coupe et la couture des petits vêtements. Comme vous voyez sur les photos, c’est la création du personnage par Gérard Dépardieu (la plus connue, j’ose dire) qui m’a inspirée.

Cyrano a 33cm de hauteur et porte une chemise blanche (qu’on ne voit pas, excepté par les manches et l’encolure), un pantalon et une veste foncés et un chapeau et des bottes en cuir. Les patrons ont été dessinés ayant pour base le corps de la figurine terminée, comme si c’étaient des vrais vêtements – la différence étant que la chemise et la veste s’ouvrent sur le dos, vu que les bras ne sont pas mobiles.

Pour le tissu, j’ai trouvé une solution qui peut plaire aux amants du recyclage et du développement durable (et plus si affinités) : j’ai acheté des vieilles fringues dans les bacs à 1 euro ou 50 centimes aux puces de Montreuil. Ayant fait une liste des couleurs et types de tissu nécessaires, je suis partie à la chasse.

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Sur cette photo, le schéma de coupe de la chemise et du pantalon (sur un débardeur blanc en satin et un vieux pantalon de costume). Bien sûr, la chemise ne suit pas le fil du tissu, considération importante s’il s’agissait d’une vraie chemise, mais Cyrano ne s’est jamais plaint. La veste a été coupée dans le même tissu du pantalon, et avec presque le même patron :

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À l’époque, je ne possédais pas encore une vraie machine à coudre (à vrai dire, la mienne n’a pas 6 mois). J’ai tout réalisé dans une de ces mini machines chinoises qui n’ont que le point droit – la mienne a coûté 20 euros sur eBay. Mais pour ce genre de travail ça suffisait largement. Voici les résultats:

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Le devant et le dos de la petite chemise. Remarquez que j’ai utilisé le tissu à l’envers pour donner un effet « chemise ». Cette pièce n’était nullement nécessaire (la veste la couvre complètement), mais je l’ai quand-même faite pour tester mon patron (c’était parfait, yay !). Les poignets des manches et l’encolure ont été faites séparément et attachées à la main.

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Pour ces pièces j’ai recouvert des morceaux du tissu de la chemise avec du tissu dentelé utilisé pour faire des rideaux de cuisine (un gentil monsieur dans un bazar m’en a offert un morceau). L’encolure n’est pas trop un canon de la coupe, mais j’étais jeune et ignorante alors.

Et voici notre héros avec sa belle chemise brodée:

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Les mains ont été collées a posteriori. Puis j’ai fermé la chemise sur le dos avec une couture à la main.

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Le pantalon est la pièce la plus simple à faire et à enfiler sur la figurine (qu’on voit ici à poil). La ceinture arrive assez haut sur la taille, de manière à couvrir le bas de la chemise.

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Sur cette photo on voit même ma petite machine à coudre… Les mains ont été posées juste pour tester leur position, vu qu’il manquait encore la veste.

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La veste est aussi fermée à la main sur le dos et froncée à la taille pour la cambrer.

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Les bottes en cuir ne sont pas ma partie préférée de cette figurine; elles sont plutôt mignonnes mais l’effet aurait pu être meilleur. Comme vous allez voir dans un billet futur, j’ai trouvé une solution meilleure pour mes prochaines créations.

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Le chapeau est plus satisfaisant; j’avais ramassé cette plume dans la rue lors d’un voyage à Strasbourg en octobre, déjà avec des intentions cachées. Cyrano ne pourra pas dire, comme le bon roi Henri, « Ralliez-vous à mon panache blanc », mais je trouve qu’il est d’autant plus voyant comme ça.

Le chapeau est fait en deux couches de cuir, avec un cercle en carton sandwiché dans la base. Malheureusement mon immondice innée a laissé des traces de colle par-ci et par-là. On dira que c’est le résultat des duels sur des terrains poussiéreux.

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Mais ça lui va plutôt bien sur la tête, je trouve.

Et pour finir, des « boutons » argentés, un morceau de ceinture féminine en bandoulière avec le fourreau en cuir (assorti à la petite épée – une épée-souvenir trouvée aux puces) et une belle cape rouge. Et voilà le travail!

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Atelier Mod’Éthique (3) – mon panneau

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Ceci est la continuation d’une série de billets sur l’Atelier Mod’Éthique. Lisez les deux premières parties ici et ici.

Pour exposer rapidement les concepts en jeu dans mon panneau de tendances, je vous en recolle l’image. Il suffit de cliquer pour la voir en plus grand:

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Le panneau (et la collection donc) s’appelle « Nos Jardins Secrets ». Le concept est simple à saisir: un jardin secret est un endroit où on peut aller pour échapper du monde réel,un endroit  où la réalité n’appartient qu’à nous et où l’on laisse entrer seulement les gens qu’on veut. Donc, le jardin secret existe dans chacun de nous et est très fortement connecté à notre enfance, à nos amis imaginaires, à notre vie mentale/spirituelle. Pour moi les jardins secrets ont toujours joué, et jouent encore, un rôle bien important.

J’ai alors étendu ce concept au-delà du purement spirituel et l’ai ramené au monde physique, plus spécifiquement dans la ville de Paris, qui fonctionne un peu comme mon grand jardin secret à moi – en me baladant par ces rues, je suis en éternel dialogue avec son histoire et les grands hommes qui y sont également passés (et Dieu sait qu’ils sont légion!).

Non seulement ça, comme derrière les grandes portes grises devant lesquelles on passe, il y a des vrais mondes, des cours arborisées, des jardins fleuris, des piscines, bref des vrais petits villages entièrement cachés aux non-initiés… Pour un « jardin secret », c’est la ville parfaite. C’est là toute la différence entre le Paris qu’on visite (en tant que touriste) et le Paris qu’on connaît (en tant qu’habitant).

Mon concept a été divisé en deux parties: les tenues de jour et celles du soir. Pendant le jour, quand on ne peux pas forcément choisir les endroits où on va ou les gens qu’on rencontre, nos jardins secrets sont ceux qu’on amène dans notre esprit – les vêtements ont donc une touche théâtrale, on représente un personnage devant les autres tout en laissant des pistes de ce dialogue actif avec le passé, qui est l’entrée de notre jardin.

C’est pendant le soir que les jardins secrets (physiques) deviennent vraiment accessibles – soit on y vit déjà et on peut vraiment y rentrer (et être finalement chez nous après un inconfortable voyage en RER), soit on part pour une soirée chez des amis chanceux chez qui on peut entendre des oiseaux et voir les étoiles… Ces robes de soirée sont, ainsi, faites de tissus nobles (satin, soie, taffetas), mais doublés du très familier (et confortable) vichy… même une fête huppée devient ainsi un picnic dans un jardin!

Atelier Mod’Éthique (2) – Les croquis

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Continuation de ce billet sur l’Atelier Mod’Éthique. La troisième partie ici.

Dans la création de mode, le croquis est, bien sûr, important – c’est la manière la plus immédiate d’exposer notre concept et de faire voir aux gens de quoi s’agit une pièce sans devoir la produire pour de vrai et la trimballer partout. Mais il ne suffit pas de dessiner une forme trapézoïdale pour représenter une jupe ou un T pour une chemise – il faut que le public puisse deviner la construction de la pièce à travers le dessin, ainsi que l’impression qu’elle fera quand elle sera sur un vrai corps humain. Donc, non seulement les coutures et pinces doivent être visibles sur le dessin, mais aussi les plis du tissu et peut-être même une impression du matériel (velours, satin, maille de laine).

Pur nous appuyer dans cette représentation, on peut se faire aider de certaines silhouettes avec des poses établies, un peu déhanchées, qui donnent du mouvement et de la vie aux vêtements représentés. Voici quelques exemples de silhouettes de mode:

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Personnellement, j’aime bien me baser sur ces poses mais dessiner les figures à main libre; sinon, il est toujours possible de transférer les figures par transparence sur un papier blanc et y ajouter les vêtements. Aussi, généralement on dessine une représentation de la création de face et une autre, plus petite, qui montre la pièce de dos.

Je pourrais écrire quelques paragraphes sur l’importance d’une représentation exacte des vêtements et de l’utilisation des proportions correctes (ou au moins des proportions d’usage) dans le dessin de mode, mais je préfère illustrer tout ça avec un exemple visuel. Voici donc un « avant/après » de ma tenue « Cuillère de Sucre »… (cliquez pour voir en plus grand)

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On voit quand-même une différence, n’est-ce pas? Je vous rappelle que j’ai quand-même un diplôme en arts plastiques, donc ce n’est pas des connaissances de dessin qui me manquaient… mais une compréhension plus profonde du dessin de représentation de mode. C’est là une des choses les plus importantes que j’ai appris pendant ce cours et ça va sûrement faciliter la création de mes travaux personnels dans l’avenir.

Ayant le dessin, on le photocopie deux ou trois fois, dans une taille réduite, pour pouvoir y faire des modifications sans gâcher l’original. Ensuite on le passe au feutre, on y met des couleurs (si on le juge nécessaire) et on le découpe pour le panneau.

Sur le premier dessin vous voyez une ébauche de ma gamme de couleurs – retirés des pages de quelques magazines. Ça a été raffiné plus tard pour le panneau définitif.

Il est désirable aussi de faire une version à plat des pièces montrées, où on en voit la construction (et des détails comme la doublure) avec plus de détail:

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Ici j’ai représenté le serre-tête « canotier », la veste en velours et la triple jupe (soie, tulle et dentelle, dans l’ordre). Tous ces éléments, avec la gamme de couleurs et les échantillons de tissu, vont aider à construire une idée solide du concept représenté.

Atelier Mod’Ethique

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Article en trois parties; lisez les deux autres ici et ici

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L’image que vous voyez ci-haut c’est un panneau de tendances. Il a été créé le long de deux semaines pendant l’Atelier Mod’Éthique, un stage de 40 heures (et oui…) sur le dessin et la création de mode animé par le styliste Bruno Le Louër et proposé par l’Antenne Jeunes Didot, à Paris, pendant le mois de juillet 2011. La meilleure partie? C’était gratuit… et énormément éducatif.

En effet, même si tout le monde a une (sale) tendance à se considérer un peu artiste, un peu musicien, un peu photographe et un peu créateur de mode, la vérité est en fait qu’on est péniblement, profondément ignorants dans tous ces domaines et d’autres encore. Ce genre d’initiative est donc très important pour nous laisser entrevoir, pour une fois, comment les choses se passent réellement dans le « vrai monde » de la mode. C’est du travail dur, détaillé, laborieux, qui exige des connaissances très diverses non seulement dans les domaines spécifiques (la couture, le dessin, les tissus) comme aussi une vaste culture générale.

C’est en unissant tous ces connaissances que le panneau de tendances – un résumé visuel d’une collection – est assemblé et présenté. On choisit notre palette de couleurs, les tissus (ou mailles!) à utiliser et on y ajoute les croquis des vêtements (des robes de soirée, des tenues de jour, des maillots de bain, des robes de mariée… bref!). On choisit des photos (ici, tirées de plusieurs magazines) qui puissent illustrer le concept de la collection et son esprit, peut-être même avec la bonne gamme de couleurs…

Pour l’instant je vous laisse avec la photo de mon panneau (cliquez pour le voir en plus grand et désolée pour la mauvaise qualité, mon ordi a mangé les bonnes images!). Dans un prochain billet je parlerai de ma « collection » en plus de détail et aussi un petit peu plus des connaissances que j’ai acquises.

Robe Masuko (ou Robe Kimono)

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Cette robe est née de deux influences différentes: une de mes manies saisonnières et la Chemise du Capitaine.

Il y a quelques années, j’ai eu une soudaine envie de posséder un vrai kimono (plus spécifiquement, un modèle yukata, le kimono d’été en coton). J’ai eu la chance d’avoir en ce moment un de mes meilleurs amis au Japon (il s’appelle, vous l’avez deviné, W. Masuko) et je lui ai demandé de m’en apporter un. Le voici en toute sa gloire:

Vrai yukata japonais porté par une fausse japonaise au carnaval béarnais

 

Vrai yukata japonais porté par une fausse japonaise au carnaval béarnais

Vrai yukata japonais porté par une fausse japonaise au carnaval béarnais

La Chemise du Capitaine est une histoire qu’on nous raconte au cours de couture pour nous expliquer un des patrons les plus simples qui existent. On commence avec un bateau en papier et on raconte l’histoire d’un capitaine dont le navire a été atteint par une tempête et a perdu la proue, la poupe et les mâts:

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Etc. En s’étant sauvé par miracle et au coût de sa chemise préférée, le capitaine arrive à un port inconnu. En explorant ce nouveau pays il trouve un tas de tissus qui attire son attention. Il l’ouvre et…

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C’était sa chemise.

Tout ça pour arriver dans le patron de chemise en croix, qui est la base non seulement du kimono mais aussi de la djellabah, de plusieurs costumes africains, de la robe de chambre… bref, le voilà complètement ouvert:

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C’est très simple: on prend un morceau rectangulaire de tissu avec la largeur et la hauteur désirées (selon qu’on veut des manches longues ou courtes, une chemise ou une robe etc), on coupe le trou pour le cou (7 cm devant et sur les côtés, 3 cm au dos) et on coupe le corps et les manches comme on veut (ouvert, fermé, large, serré…).

Mon idée a été de faire une chemise kimono liée à une jupe corolle en demi-cercle. Voici mon croquis:

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Pour me faire une idée meilleure du résultat avant de commencer à coudre, j’ai construit un modèle en miniature de la robe, selon les proportions. J’ai décidé d’ajouter une finition autour du cou qui s’étendrait jusqu’au bout de la jupe, comme si la robe pouvait être entièrement ouverte par le devant. En vérité, elle s’ouvre sur le côté…

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Vous remarquerez que les manches ont changé sur la robe finie; je les ai trouvées trop « typées » en taille normale et la robe était peu portable dans la vie réelle (ça faisait cosplay). Le projet original prévoyait aussi une ceinture séparée, qui a été remplacée par une ceinture intégrée dans le corps de la robe. Bien sur, elle peut aussi se porter avec une ceinture type obi en couleur contrastante.

Voilà encore quelques photos:

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Remarquez l’encolure éloignée du cou; elle est aussi comme ça sur l’yukata.

DSC02538Et le dos. Désolée par l’absence de mes pieds sur la photo, mais c’est pas comme si les apparts parisiens abondaient d’espace.

Et voilà!

La robe double

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Premiers croquis commentés, vers janvier 2011...

Premiers croquis commentés, vers janvier 2011…

J’ai longtemps rêvé de cette robe avant de trouver le temps (et les capacités techniques) de commencer à la faire. Maintenant ça commence finalement à prendre forme – le patron est prêt (et sur mesure!), les pièces sont coupées et le montage commence… J’ai dessiné cette robe probablement vers janvier 2011 (note mentale: mettre une date sur mes croquis) et je n’ai commencé à vraiment y travailler que fin juin. Voici une impression artistique de la robe finie:

 

La plus belle pour aller danser, ou quelque chose comme ça

La plus belle pour aller danser, ou quelque chose comme ça

Je l’appelle « Robe double » (le nom est provisoire, j’aimerais en trouver un plus sympa) parce que c’est l’effet créé: elle a une double jupe (une surjupe grise et une sous-jupe à fleurs). La jupe du dessus est rattrapée sur quatre points sur le devant et le dos pour laisser voir celle d’en bas. L’inspiration sont les robes du XIXe, bien sûr (c’est souvent le cas avec moi), mais j’aperçois une tendance actuelle vers les jupes rattrapées. SALES IMITEURS.

Le haut présente une parmenture du tissu de dessous, pour créer vraiment l’impression de deux robes superposées. Les manches sont amples, avec une ouverture sur le tissu gris laissant voir la manche fleurie, un peu plus courte.

En tout cas, voici un échantillon des tissus choisis:

Remarquez les rayures sur le gris

Le tissu de dessus est d’un gris foncé (je n’ai pas voulu utiliser du noir, ça alourdit beaucoup le visuel et c’est après tout une solution « facile ». Remarquez les petites rayures, qui créent une belle texture. Il est bien fluide, ce qui favorise le « rattrapage » de la jupe et le moulage sur le corps. Le tissu de dessous est un coton imprimé aux couleurs vives, un peu plus rigide, pour créer une structure pour la jupe et donner aussi un peu de fermeté à l’haut de la robe.

Bientôt (quand le bon Dieu le voudra!) des photos du travail fini…