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La résolution d’un casse-têtes

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Je retrouve peu à peu mes repères et – heureusement – l’envie de créer. Voici donc ma pièce de retour: un haut asymétrique dessiné selon les instructions de Studio Faró (que je vous ai déjà présenté il n’y a pas longtemps). Ça faisait un moment que je voulais me faire un truc comme ça.

Je suis partie du haut kimono de base expliqué par Winifred Aldrich dans « Fabric, Form & Flat Pattern Cutting » (qui n’est pas mal du tout comme bouquin) et, à partir de là, j’ai dessiné les lignes de construction en suivant les indications d’Anita. Il s’agit d’un patron marrant car il plusieurs des coutures entre le devant et le dos ont été éliminées (par exemple sur les épaules). Puis, bien sur, le côté droit est complètement différent du côté gauche !

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Quelques conseils pour qui veut essayer de tracer et construire ce patron:

– Mettez beaucoup, beaucoup, beaucoup de repères d’alignement entre les pièces. N’oubliez pas de rajouter aussi des flèches pour indiquer le haut, ainsi que les lignes du milieu dos et devant. Même avec toutes ces précautions, ce sera très ennuyant à monter.

– N’oubliez pas de tracer des angles droits sur les parties qui seront cousues – comme on peut voir sur cette photo, j’ai négligé de le faire et j’ai fini avec une horrible pointe sur l’un des côtés. Rien de très méchant mais bon.

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– Ne laissez pas de bâtir – même si c’est à la machine avec un point large, comme je l’ai fait – avant de faire la couture définitive entre les pièces. Le même pour les finitions.

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J’ai d’ailleurs fait celles-ci avec des cols récupérés sur les plusieurs tshirts que j’ai recyclés (plein d’idées sur la catégorie « Recyclage » du blog !). Sur cette photo on voit que j’ai mal calculé mon coup et la couture du col est resté vers le dehors… mais bon, c’est pas horrible et trop la flemme de tout refaire, quoi ! Puis j’ai tout fixé avec ma très-chère double aiguille. En bas j’ai coupé une bande du même tissu utilisé pour la pièce centrale un peu plus court que la mesure de l’ourlet pour que le tshirt tienne bien sur les hanches.

Et voilà le travail!

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Mon bouquin de patronnage préféré (et une robe en biais)

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J’ai toujours été une grande consommatrice de bouquins de tous les types et avec la couture et la patronnage, ça ne pourrait pas être différent. Je réserve normalement une partie de mon budget mensuel pour enrichir ma bibliotheque; je passe des heures et des heures sur internet en lisant des critiques et des commentaires pour faire des choix avisés sur mes achats. Ma liste d’envies chez Amazon ne fait que grandir néanmoins ! *

Je préfère aussi acheter ce genre de volume en papier, vu que le travail de création est lui-même très physique (les romans et les livres techniques fonctionnent très bien en format numérique par contre, et j’aime bien voyager avec toute ma bibliothèque)

Mais on a tous des préférences, des ouvrages auxquels on revient très souvent. Mon grand coup de coeur de cette année a été Pattern Cutting, de Dennic Chunman Lo (en anglais, désolée).

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Il ne s’agit pas simplement d’un livre de patronnage – c’est un vrai cours en moins de 250 pages. Non seulement l’auteur apprend comment tracer ses patrons de base sur mesure – corsage, jupe, robe, pantalon – et comment les modifier, il explique aussi le pourquoi du comment : pourquoi on utilise des pinces, comment décider de leur largeur ou longueur, comment fonctionne une tête de manche et bien plus.

De plus, est extrêmement bien écrit et se lit comme un roman – je l’ai entièrement lu dans mon lit pendant plusieurs soirs avant de dormir. Et ça donne envie de se mettre au travail !

Je l’ai ainsi utilisé pour mes patrons de base – non seulement pour moi mais aussi ceux que je transforme et décline en plusieurs tailles pour les partager – et j’ai essayé également une des plusieurs suggestions de création données à la fin : La robe tube en biais, dont le patron ressemble à ça :

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Dessiné, bien sur, sur Illustrator, grâce à Pattern Workshop !

Et voici ce que ça donne à peu près :

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Une robe avec une seule couture (plus les finitions, que j’ai du inventer moi-même – pas beaucoup d’informations de montage sur ce bouquin), faite en spirale, de manière que ça tombe parfaitement sur le corps, suivant ses formes, sans besoin d’aucune pince – voici le miracle du biais!

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Les photos sur le mannequin ne lui font pas justice car elles ne montrent pas le joli effet que l’ourlet roulé fait sur les genoux – un effet « sirène ». Quand j’aurai un peu de temps je veux bien décliner cette robe en plusieurs longueurs et avec différentes encolures – le patron est hyper simple mais ça permet un nombre de variations presque infini !

Je recommande donc vivement ce livre et, pour celles qui ne lisent pas l’anglais, faites savoir aux maisons d’édition françaises ce qu’elles sont en train de rater – il faut donner du boulot aux traducteurs de ce monde _o/

Quels sont vos livres préférés en couture et patronnage? Que me recommanderiez-vous pour enrichir encore plus ma liste d’envies?

 

* Aux intéressés à faire un petit cadeau à mes petites mains, il suffit de m’écrire un mot pour avoir la liste 😛

Des patrons qui sont aussi des casse-têtes !

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Ceux et celles qui, comme moi, sont passionnés par les défis posés par des patrons qui sortent un peu du basique – Pattern Magic en étant l’exemple extrême – vont se réjouir avec cette découverte que j’ai faite récemment: les Pattern Puzzles de Studio Faro !

Alors, c’est quoi un « Pattern Puzzle » ? Très simple (ou, plutôt, très compliqué) : quand on suit la page Facebook de Studio Faro – un studio/école australien de patronnage – on est gratifié, tous les samedis, par une image à peu près comme ça :

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Le défi c’est de deviner qu’est-ce que ces pièces représentent une fois qu’elles sont coupées dans un tissu et montées… et à chaque fois je suis impressionnée car les autres followers de la page sont vraiment forts, ils arrivent presque toujours à décrire la pièce au détail près avant que la réponse soit dévoilée le dimanche !

Pour pas vous gâcher le plaisir de deviner vous aussi je mettrai la solution après le saut…

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Veste « Brésilité secrète »

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J’avais parlé il y a quelques mois d’un patron de veste Vogue que j’avais acheté. Bon, je suis heureuse de finalement pouvoir vous la présenter complètement terminée:

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(pas repassée car THIS IS SPARTA)

Oui, elle ne ressemble pas tellement à la photo de l’enveloppe. Voici une image pour vous rafraichir la mémoire:

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Je ne gaspillerai donc pas votre temps précieux pour parler du patron (classé « très facile » et qui l’est vraiment) et je ne parlerai que des modifications.

D’abord, j’ai décidé de la doubler. Le tissu suggéré était la polaire, et même si c’est tout doux je ne voulais pas un truc en une seule couche. J’ai trouvé ce lainage chez Toto, ainsi que le MERVEILLEUX tissu de la doublure (que vous verrez un peu plus bas).

Ensuite, je n’aimais pas l’encolure originale, qui remontait sur le cou. Personnellement, je déteste ça, d’autant plus que je suis allergique à la laine, une raison de plus de la changer. J’ai profité du fait que les cols claudine sont à la mode (et qu’ils sont très simple à dessiner et à construire) pour descendre l’encolure originale et la remplacer par ça.

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Puis, bien sur, la longueur; en effet, ce manteau était déjà « prêt » en février mais dans la version « longue » suggérée par le patron; or, cette version m’arrivait pile sur la partie des hanches/cuisses qu’il fallait pour me faire paraitre une bouteille d’Orangina. Du coup je me suis armée de courage et j’ai coupé à une hauteur plus praticable.

J’ai également fait des ajustements mineurs sur le patron, par exemple pour affiner la taille, mais le principal c’est ça.

J’ai baptisé cette robe « brésilité secrète » car en allant chez Toto j’ai découvert ce MERVEILLEUX tissu dans la pile de coupons vendus au poids:

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(pas repassé non plus car JE SUIS HERCULE).

Pour ceux qui ne connaissent pas, les deux individus sont le premier empereur du Brésil dans le XIX siècle (D. Pedro I) et sa femme; on voit le drapeau impérial et plein de symboles du Brésil-colonie (raras, esclaves, bananiers, paysages de Rio) et du Portugal (carrelages, couronne). Je n’ai pas encore saisi ce que veut dire « Blue Man » mais je pense que ça viendra.

Donc cette veste « sérieuse » ressemble à ça quand on l’ouvre:

P1050215(malheureusement les bananiers ont été coupés quand j’ai raccourci la veste…)

et l’intérieur est comme ça:

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J’ai choisi de faire les manches en blanc avec des poignets coloriés car je n’avais qu’un tout petit morceau de tissu et de toute façon la doublure n’est pas visible aux manches.

Au début j’avais créé des poches dans la couture (autre grande modification par rapport au patron originel) mais elles ont été perdues lors de la coupe; du coup j’ai fait des poches appliquées rondes comme suggéré par M. Vogue, sauf que je les ai doublées pour suggérer ce qu’il y a à l’intérieur de la veste:

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Une rara rouge

 

P1050212Dona Leopoldina, IMPERATRICE DU BRÉSIL!!!

En somme, tout ce que j’ai utilisé du patron originel c’étaient les épaules, les emmanchures et les manches… ça tombe bien car c’est le plus compliqué à dessiner/ajuster soi-même!

Avez-vous déjà modifié radicalement des patrons du commerce? Ça s’est bien passé?

Et une autre petite photo pour la route:

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La magie du patronage

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Ce que vous voyez là-dessus c’est un takenoko, ou « pousse de bambou », une création de Tomoko Nakamichi dans son excellent Pattern Magic et recréée par moi. J’ai l’intention de publier bientôt un tuto plus détaillé sur la construction de ce patron à l’usage de ceux qui voudront oser cette série de bouquins.

Il ne s’agit pas d’une série pour les débutants; en effet, il est nécessaire d’avoir quelques bonnes connaissances en patronage pour comprendre les explications et modifications des patrons de base – d’ailleurs, ces patrons de base sont fournis, mais si vous n’êtes pas une femme japonaise (ce qui est mon cas, comme mon mannequin illustre assez bien) il vaut mieux commencer à partir d’une base faite à vos mesures. Il est nécessaire aussi d’avoir des connaissances solides en construction, vu que le bouquin traite de concepts plus que de vêtements finis – ainsi, ce n’est peut-être pas intéressant pour tout le monde.

J’ai remarqué sinon qu’après des vacances loin de la machine à coudre (mais dans lesquelles j’ai quand-même lu attentivement chaque ligne de ce premier volume de Pattern Magic et quelques autres ouvrages sur la couture) mes habiletés en couture et patronage se sont améliorées – et je pense que cela se doit à ma méthode de travail, que j’utilise en effet pour d’autres activités (comme le dessin ou la cuisine). Elle consiste à construire la pièce d’abord dans la tête, entièrement, dans tous les détails, en laissant de préférence quelques jours pour qu’elle puisse bien se solidifier – et seulement après passer à son exécution, en suivant les pas déjà créés dans l’esprit par avance.  Malgré la petite bandelette de tissu restée pour une erreur débile quelconque au bas de mon takenoko, je peux dire que je suis plutôt satisfaite de cette collaboration entre mon cerveau et mes mains.

Je n’ai pas encore décidé si je veux transformer ce patron en haut ou en robe (peut-être les deux) mais c’est sur qu’il deviendra quelque chose d’intéressant dans un futur proche, dès que la construction est finie dans mon esprit!

Transformation de t-shirts: chemise pirate

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Bon, je reviens d’un voyage de 10 jours et je n’ai pas eu énormément de temps de m’occuper de cet espace. Vu que les transformations de tshirts semblent jouir d’un certain succes parmi mes lecteurs (et parmi ceux qui arrivent grâce à des recherches sur Google) je vais en partager une autre, pas une robe mais un haut cette fois: la chemise pirate.

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L’execution en est bien simple. J’ai commencé, encore une fois, avec un vieux tshirt de Monsieur. La différence entre ce haut et les petites robes montrées ailleurs est qu’ici on peut aisément utiliser un tshirt à notre taille, aucun besoin d’en choisir un plusieurs tailles plus grand pour avoir assez de tissu.

Puis il est question de couper les manches et ajuster la taille du tshirt selon vos mesures. Utilisez un de vos débardeurs comme modele. Coupez aussi la forme du décolleté (qui peut être rond ou en V selon votre préférence). L’idée c’est de créer un nouveau débardeur.

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Je ne connaissais pas encore les techniques de finition de tshirts à l’époque où j’ai réalisé cette piece, donc j’ai juste plié les parties coupées 1cm vers l’arriere et cousu pour leur donner une finition.

Ensuite, j’ai pris une chemise blanche que j’avais acheté à 1 euro aux Puces. Elle était trop grande pour moi, mais parfaite pour ce projet. Je ne voulais pas de manches longues, donc je les ai coupées 2cm après la couture de l’épaule et laissées sans finition – ce traitement « grossier » est en ligne avec le theme « pirate » de la chemise. puis, en fermant les boutons, j’ai coupé la chemise dans le sens de la largeur à la hauteur de la poitrine et un peu au-dessus des hanches (il faut mesurer cette hauteur par rapport à l’ourlet du débardeur que nous venons de créer).

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Il suffit alors de monter la chemise coupée dans le débardeur, en l’attachant avec des points invisibles. On crée ainsi un effet de sobreposition sans augmenter le volume du vêtement au niveau de la taille ni créer des plis disgracieux.

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Je fais des tshirts : Le monde est à moi !

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En nettoyant mon garde-robe récemment je m’en suis rendu compte – et pas pour la première fois – que, comme beaucoup de femmes, j’ai beaucoup trop de fringues, mais au moment de m’habiller je n’ai jamais rien à me mettre dessus.

Dans mon cas au moins, la raison en est très simple : j’ai beaucoup de robes habillées et pas assez de pièces basiques, à porter tous les jours. Du coup, à chaque fois qu’il me faut aller dans un endroit informel – le supermarché, chez un ami, au cours de couture – je suis réduite à porter toujours les mêmes vieilles fringues que tout le monde a déjà vu mille fois car je manque de variations. En prime, M. Petites Mains change rarement de son uniforme de jean+tshirt, ce qui rend mes pauvres belles robes encore plus déplacées quand on sort avec des amis juste pour boire un verre ou quelque chose comme ça.

Je souffre aussi d’un autre défaut commun à beaucoup de femmes qui apprennent la couture : nous ne voulons faire que des belles fringues. C’est tellement simple et pas cher d’acheter des tshirts que personne voudrait perdre quelques heures de sa vie pour en fabriquer. À cause de ce genre de pensée, j’ai longtemps méprisé les tutos sur internet qui montraient aux les apprenties couturières comment faire des tshirts – même si c’est exactement ça qui manquait à mon garde-robe, et même si je trouve difficile de trouver dans le commerce des produits qui m’aillent bien, avec une certaine qualité et un prix juste.

Mais depuis quelques semaines je me dédie finalement à changer cette situation. J’ai trouvé des beaux jerseys, bien légers comme je les aime, et je veux les transformer en petits hauts pour la vie de tous les jours.

Bien sur, coudre avec des jerseys n’est pas évident – tout le travail de création du patron, de coupe et de couture est différent par rapport aux tissus non-extensibles. Ainsi donc, pour m’entrainer j’ai encore une fois ouvert ma malle de Mary Poppins pour en sortir les vieux tshirts de Monsieur – j’en ai un stock assez important en ce moment et c’est toujours bien d’en utiliser quelques-uns. En plus, si j’en gâchais dans le processus ce n’était pas très important.

Mes premiers tshirts sont donc des cousins du monstre de Frankenstein ; tandis que ce malheureux était construit avec des morceaux de gens morts, mes tshirts sont faits avec des morceaux de tshirts morts. En certaines occasions j’ai profité de l’image imprimée sur la pièce, en d’autres juste du tissu car la couleur me plaisait.

Mon patron basique a été dessiné  ayant pour base ce tutoriel (en anglais) chez madmim.com et il me va tres bien, quoiqu’il manque encore quelques ajustements (surtout sur les manches, mais j’y arriverai!).

Voici quelques photos de mes premières créations, que j’espère pouvoir expliquer en plus de détail dans des billets futurs !

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Pas froid dans le dos

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Connaissez-vous le site FitzPatterns? Si ce n’est pas le cas, allez-y IMMÉDIATEMENT (je vous attendrai ici)! Ce site australien propose des patrons de couture très simples – même pour les totales débutantes – à un prix très intéressant ou même gratos, ce qui est encore plus intéressant. En plus, si l’on exécute un des patrons gratuits du site et que l’on en envoie une photo à la créatrice, elle nous en récompense avec un des patrons payants! Que veut le peuple?

Les explications fournies avec chaque patron sont, bien sûr, en anglais, mais il n’est nullement difficile à les comprendre avec les illustrations.

Le Katia Shrug est un exemple d’un excellent patron gratuit. Un shrug est une sorte de boléro qui couvre juste les bras et le dos. Personnellement je trouve le concept fort pratique pour les occasions où l’on n’a rien à mettre (genre TOUS LES JOURS) et qu’on aimerait bien porter une de nos robes d’été, sauf qu’il neige dehors. J’ai toute une collection de shrugs de plusieurs couleurs qui vont avec plein de vêtements originellement à manches courtes. Mais je n’avais pas un shrug adapté pour les occasions plus sociales, et c’est pour ça que j’ai téléchargé le patron du Katia Shrug et en ai fait deux versions, les deux en dentelle élastique. En voici la première:

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Il n’y a pas d’occasion plus formelle qu’un mariage. Bon, techniquement c’était un Pacs mais l’intention y était. La cérémonie a été faite fin octobre, et il ne faisait pas exactement chaud (même si cette année l’hiver est plutôt gentil). Je n’ai malheureusement pas fait de photos spéciales avec le shrug mais je crois qu’on peut un peu comprendre l’idée. La plupart des boléros vendus dans des magasins de mariage est juste horrible – trop large, sans forme, ça détruit la ligne de la robe – donc il était pressant de créer ma propre version.

Ce shrug a été doublé d’une autre couche de tissu élastique translucide pour qu’il chauffe un peu plus. La technique pour doubler ce type de pièce a été très bien expliquée ici.

La deuxième version est un peu plus compliqué car j’ai fait des modifications sur le patron (avec l’aide de ma prof de couture). Elle est moins traditionnelle et plus marrante:

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Le devant des manches a été étendu pour former une encolure, à laquelle a été ajouté un col. Celui-là se ferme par deux petits boutons (boutonnières brodées à la main) et, si on veut, un ruban de soie.

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Je trouve plus sympa sans le ruban. Voici ce que ça donne sur le dos:

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Je parlerai de cette robe verte à une prochaine occasion (oui, c’est moi qui l’a faite!).

Et, finalement, le patron du boléro modifié, plus le col:

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Ça vous a tenté? Si vous vous décidez à télécharger des patrons de FitzPatterns faites-moi voir le résultat!